ELEMENTS DE CONTEXTE
Actualité politique et institutionnelle en lien avec l'activité pédiatrique
Interdiction des contenants alimentaire en plastique dans les services hospitaliers accueillant des enfants et des femmes enceintes
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ARTICLES CONSEILLÉS
Etudes et articles scientifiques, études concernant l'activité pédiatrique
Consommation d'aliments ultra-transformés et profils nutritionnels alimentaires associés à l'obésité
Cette étude a évalué les associations entre la consommation d'aliments ultra-transformés et le profil nutritionnel alimentaire lié à l'obésité chez les enfants et les adolescents de 8 pays à l'aide de données représentatives au niveau national recueillies entre 2004 et 2014. Des modèles de régression linéaire ont été utilisés pour évaluer les associations entre la part alimentaire des aliments ultra-transformés et la densité énergétique des régimes alimentaires et leur teneur en sucres libres et en fibres. La part d’aliments ultra-transformés variait de 18 % de l'apport énergétique total chez les enfants d'âge préscolaire en Colombie à 68 % chez les adolescents au Royaume-Uni. Dans presque tous les pays et groupes d'âge, les augmentations de la part alimentaire des aliments ultra-transformés étaient associées à des augmentations de la densité énergétique et des sucres libres et à une diminution des fibres, ce qui suggère que la consommation d'aliments ultra-transformés est un déterminant potentiel de l'obésité chez les enfants et les adolescents.
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Essai OTIS
Lancement d’un essai contrôlé randomisé en Suède pour comparer l’impact d’une diversification alimentaire appauvrie de 30% en termes d’apports protidiques, par rapport aux recommandations actuelles. Ce qui est attendu de cette diminution en apports protidiques est une composition corporelle améliorée, un métabolisme et une composition du microbiote intestinal moins obésogènes, diabétogènes et inflammatoires, un apport en nutriments plus durable pour la santé future et une acceptation accrue d'aliments sains. Si ces attentes se confirment, cet essai de diminution des apports protidiques aura un impact profond sur les recommandations diététiques à destination des nourrissons en Suède et ailleurs ; mais aussi sur leurs habitudes alimentaires ultérieures et leur santé à long terme.
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Essai Contrôlé Randomisé : Effet du sevrage avec des aliments pour adultes typiques du régime méditerranéen sur le développement du goût et les habitudes alimentaires des enfants : un essai randomisé
Le régime méditerranéen est l'un des régimes alimentaires les plus sains. Cette équipe de chercheurs a voulu vérifier les effets du sevrage en utilisant des aliments pour adultes typiques du régime méditerranéen, sur les habitudes alimentaires des enfants et sur la composition de leur microbiote intestinal. Cet essai clinique contrôlé randomisé sur 394 nourrissons en bonne santé, randomisés selon un rapport 1: 1 dans un groupe « Med Diet » (sevrés avec des aliments frais, saisonniers et savoureux), versus un groupe témoin (principalement sevrés avec des aliments pour bébés industriels). Le critère d'évaluation principal était le pourcentage d'enfants montrant une bonne observance du régime alimentaire à 36 mois. À 4 ans, les enfants du groupe « Med Diet » avaient une plus grande diversité microbienne intestinale et une plus grande abondance de souches bénéfiques. Un sevrage méditerranéen avec une alimentation adulte peut donc devenir une stratégie d'éducation nutritionnelle précoce, pour développer un microbiote sain, prévenir les maladies chroniques inflammatoires et améliorer les habitudes alimentaires des enfants et de leurs familles. Retrouvez cet article ci-dessous :
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LU POUR VOUS
données d'intérêt mais non validées par un comité de lecture
Enquête - Les menus enfants dans les fast-foods
Trop de calories et peu d’information nutritionnelle. Selon l’ANSES, près de 50 % des enfants et 60 % des adolescents consomment au moins une fois par mois des aliments issus de la restauration rapide (10 % et 18 % au moins une fois par semaine). La CLCV a fait le point sur la qualité nutritionnelle des menus proposés aux enfants et adolescents par 7 grandes chaînes de restauration rapide et sur le niveau d’information apportée aux consommateurs. Résultats : des menus excessifs en calories, une dégradation nutritionnelle des menus depuis 2010, et une information sur la qualité nutritionnelle presque inexistante.
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Effets sur la santé de la consommation de yogourt à l'âge pédiatrique : un examen narratif
La Fondazione Istituto Danone a soutenu, avec une contribution inconditionnelle, le travail éditorial qui a conduit à la rédaction de cet article.
Le yaourt est un produit laitier fermenté caractérisé par une composition nutritionnelle particulière avec des cultures de bactéries vivantes et viables. Peu d'études ont analysé les avantages de la consommation de yogourt sur les résultats de santé à l'âge pédiatrique.
Les effets du yaourt sur les maladies infectieuses pédiatriques, les maladies gastro-intestinales et les troubles liés à l'atopie sont attribués à la souche probiotique spécifique administrée. Fait intéressant, les avantages de la consommation de yaourt sont très probablement dus aux effets médiés par le microbiote intestinal et à l'amélioration des réponses immunitaires innées et adaptatives. Par conséquent, compléter les cultures de yaourt standard avec des souches probiotiques pourrait être utile pour promouvoir la santé à différents âges pédiatriques, bien que davantage de preuves soient nécessaires concernant les effets liés aux souches et leur interaction au sein du système immunitaire pédiatrique.
Retrouvez cet examen narratif ici
Enquête Mpédia sur les pratiques actuelles de diversification alimentaire
Dans cette enquête du site de l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (Afpa), 85 % des 1081 parents ayant répondu, suivaient la fenêtre de diversification recommandée par le dernier PNNS 4 français « après l’âge de 4 mois révolus et avant l’âge de 6 mois ». Certaines autres recommandations semblent moins suivies par le plus grand nombre comme la proposition de poisson 2 fois/ semaine (seuls 54 % des parents), l’ajout quotidien de lipides (seuls 57 %), l’introduction du gluten et des aliments réputés allergisants dès le début de la diversification (seuls respectivement 48 % et 50 %), le changement de légumes chaque jour (seuls 55 %), et enfin, la représentation d’un aliment refusé jusqu’à 8 ou 10 fois (seuls 47 %).