Végétarismes en pédiatrie : une revue systématique de la littérature et méta-analyses

Les effets sur la santé des régimes végétaliens chez les enfants et les adolescents sont un sujet de santé publique controversé. L’objectif de la présente revue systématique était d’évaluer un large éventail de résultats concernant le statut nutritionnel d’enfants et d’adolescents végétaliens âgés de 0 à 18 ans. Les méta-analyses ont ainsi démontré que par rapport à des enfants bénéficiant d’un régime omnivore, les enfants soumis à un régime végétalien avaient des apports plus faibles en protéines, en calcium, en vitamine B2, en acides gras saturés et en cholestérol, ainsi que des niveaux de ferritine, de HDL et de LDL ; et des apports plus élevés en glucides, en acides gras polyinsaturés, en fibres, en folate, en vitamines C et E, en magnésium, en fer et en potassium. Par ailleurs, les taux sanguins de vitamine B12 étaient plus élevés chez les enfants végétaliens en raison de l’utilisation de suppléments. Pour consulter plus en détails ces données, cliquez ci-dessous:

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Supplémentation en vitamine B12 pendant la grossesse et impact sur la santé maternelle et infantile

La carence en vitamine B12 est un problème de santé publique majeur dans le monde entier, avec le fardeau le plus élevé chez les personnes âgées, les femmes enceintes et les jeunes enfants. En raison de son rôle dans la synthèse et la méthylation de l'ADN, le métabolisme des folates et l'érythropoïèse. Cette revue COCHRANE nous informe que si la supplémentation orale en vitamine B12 pendant la grossesse peut en effet réduire le risque de carence en vitamine B12 maternelle et améliorer les concentrations de vitamine B12 maternelle durant la grossesse ou le post-partum par rapport au placebo ou à la supplémentation en vitamine B12, l'impact potentiel sur les résultats cliniques et fonctionnels à plus long terme sur la santé maternelle et infantile n'a pour sa part, pas encore été établi. Retrouvez cet article ici :

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Consortium NutriPROGRAM : une méta-analyse sur les apports en protéines animales et végétales durant la méthylation de l'ADN dans la petite enfance et l'enfance

Un apport plus élevé en protéines animales au début de la vie est associé à un risque plus élevé d'obésité infantile par rapport à l'apport en protéines végétales. La méthylation différentielle de l'ADN pourrait représenter un mécanisme sous-jacent. Pour en savoir plus, c’est par ici :

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Relation entre l'aflatoxine B1 et la déficience de la croissance chez les nourrissons/enfants, une méta-analyse

Les aflatoxines (toxines pouvant être naturellement présentes peuvent être présentes dans des aliments tels que noix, arachides, maïs, riz, figues sèches et autres aliments secs, épices, huiles végétales brutes et fèves de cacao https://www.efsa.europa.eu/fr/topics/topic/aflatoxins-food) sont considérées comme le type le plus puissant de mycotoxines génotoxique et cancérogène. Cette méta-analyse a mis par ailleurs en évidence l'importance de l'exposition à l'AFB1 en tant que facteur de risque de déficience de la croissance chez les nourrissons et les enfants. Pour en savoir plus :

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Extrême prématurité et enrichissement des compléments de lait maternel, l’étude N-Forte

L’enrichissement des compléments de lait maternel des grands prématurés était auparavant réalisé à partir de lait de vache. Mais certains ont depuis soupçonner cet enrichissement à base de lait de vache d’augmenter le risque de complications graves. Aujourd’hui un enrichissement basé sur le lait maternel a été développé et a commencé à être utilisé dans les services de grands prématurés de certaines régions. La grande question était donc de savoir si ces enrichissements de lait humain pouvaient vraiment réduire le risque de maladies chez les nourrissons grands prématurés. Cet essai clinique a ainsi inclus plus de 228 nourrissons extrêmement prématurés, répartis au hasard en deux groupes de taille égale ayant reçu respectivement un enrichissement à base de lait maternel et l’autre, de lait de vache. Les chercheurs ont examiné si les deux groupes différaient en termes d'incidence d'entérocolite nécrosante, de septicémie et de décès. Pour en savoir plus, suivez ce lien :

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Les substituts de protéines sans phénylalanine pour les nourrissons atteints de PKU sont-ils qualitativement comparables ?

L'allaitement maternel ou les préparations standard pour nourrissons complémentés de substituts protéiques sans phénylalanine (Phe) constituent encore actuellement la seule gestion diététique possible pour les nourrissons atteints de PKU. Cette étude menée en Italie, visait à analyser la composition nutritionnelle de ces substituts de protéines pour nourrissons sans Phe, en termes de macronutriments, de micronutriments et de composants fonctionnels, disponibles pour la gestion diététique de la PKU. Leur analyse a révélé une sensible hétérogénéité, notamment dans leurs teneurs en équivalents énergétiques et protéiques (P.Eq.); mais aussi en termes de présence non systématique d’acide eicosapentaénoïque (EPA), de fructo-oligosaccharides (FOS), de galacto-oligosaccharides (GOS), d’oligosaccharides du lait humain (HMO) et de nucléotides. Une plus grande attention devrait donc être accordée à ces produits pour nourrissons afin d'assurer le contrôle métabolique de la PKU, et pouvoir leur assurer une bonne croissance, un bon développement neuro-cognitif, une composition favorable du microbiote intestinal et une bonne santé immunitaire, tout en réduisant le risque de maladies non transmissibles (MNT). Pour lire cet article entièrement :

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Impact du contact quotidien peau à peau des nourrissons sur le développement de leur microbiote intestinal durant leur première année de vie

Le microbiote intestinal est vital pour le développement et le fonctionnement du corps humain. Son développement au début de la vie est influencé par divers facteurs environnementaux. Dans cet essai contrôlé randomisé, le microbiote intestinal a été retenu comme mesure secondaire d’une étude sur les effets d'une heure de contact quotidien peau à peau (SSC) pendant cinq semaines chez les nourrissons à terme en bonne santé. Plus précisément, cet essai a tenté d’observer les effets sur la diversité alpha/bêta, la volatilité, la maturation du microbiote et les abondances fonctionnelles bactériennes et liées à l'axe intestinal-cérébral du microbiote intestinal, évalués trois fois au cours de la première année. Pour consulter les résultats très intéressants de cette étude, c’est par ici :

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