OMS - UNICEF : E-learning gratuit pour comprendre les enjeux du Code OMS à tous les niveaux

Le cours offre aux apprenants une introduction complète au Code international de commercialisation des substituts du lait maternel et aux devoirs qu’il confère aux gouvernements, aux fabricants et aux distributeurs de certains produits d’alimentation pour nourrissons, ainsi qu’aux prestataires de soins de santé.
Ce cours a été mis à jour en 2023 pour prendre en compte les implications des résolutions et décisions de l’Assemblée mondiale de la santé adoptées depuis 2016 et garantir qu’il continue de répondre aux besoins des nouvelles générations d’apprenants travaillant dans les gouvernements, les systèmes de santé, les agences de l’ONU et la société civile.
 Accéder ici au cours en ligne sur le site de l'UNICEF
Le cours est exclusivement disponible en anglais, sa durée est estimée à 6 heures, et il est possible de le compléter à son propre rythme. Il est ouvert à tous les publics impliqués dans le soutien et la protection de l’allaitement maternel. Ce cours est composé de sept modules :
• Module 1 - La nécessité d'un Code international de commercialisation des substituts du lait maternel 
• Module 2 - Objectif et portée du Code international 
• Module 3 - Promotion par l'information et l'éducation  
• Module 4 - Promotion auprès du public 
• Module 5 - Promotion dans les systèmes de soins de santé 
• Module 6 - Étiquetage 
• Module 7 - Mise en œuvre et suivi

Association entre l'insécurité alimentaire des ménages et le retard de croissance chez les enfants âgés de 0 à 59 mois : examen systématique et méta-analyse d’études de cohortes

L'insécurité alimentaire des ménages (HFI) pendant l'enfance est associée à une faible diversité alimentaire et à la malnutrition, ce qui met en danger la croissance des enfants. Les enfants atteints de troubles de la croissance, tels que le retard de croissance, sont plus susceptibles d'avoir de mauvaises performances cognitives et éducatives, un statut économique inférieur et un risque accru de maladies chroniques liées à la nutrition à l'âge adulte. Cette étude visait donc à examiner systématiquement et à mener une méta-analyse des études de cohorte disponibles concernant l'association entre l'HFI et le retard de croissance chez les enfants âgés de 0 à 59 mois. Retrouvez ces données ci-dessous :

Retrouvez les données ici

Barrière gastro-intestinale, immunité et cognition : rôle de la supplémentation en oligosaccharides du lait maternel (hMO) dans les préparations pour nourrissons

Le lait maternel est considéré comme la référence en matière de nutrition infantile car il fournit des nutriments et des composés qui stimulent la barrière intestinale, le système immunitaire et le développement cérébral du nourrisson. Cependant, il existe de nombreux cas où il n'est pas possible pour un nourrisson d'être nourri au lait maternel, en particulier durant les 6 premiers mois révolus, comme recommandés par l'OMS. Dans de tels cas, les préparations pour nourrissons sont considérées comme la deuxième meilleure approche. Cependant, les préparations pour nourrissons ne contiennent pas les oligosaccharides du lait maternel (hMO), uniquement présents dans le lait maternel en tant que troisièmes composants solides les plus abondants. Les hMO ont pourtant été associés à de nombreux avantages pour la santé, tels que le développement du microbiome intestinal, du système immunitaire, de la barrière intestinale et d'un cerveau sain. Cet article passe en revue les effets des hMO spécifiques appliqués dans les préparations pour nourrissons sur la barrière intestinale, y compris le système de phosphatase alcaline intestinale, peu souvent reconnu, qui prévient l'inflammation. De plus, l'impact sur l'immunité et les preuves actuelles des effets sur la fonction neurocognitive et les mécanismes correspondants y sont aussi discutés. Des études récentes suggèrent que les hMO pourraient modifier le microbiote intestinal, moduler la fonction de la barrière immunitaire intestinale et favoriser la fonction neurocognitive. Retrouvez cet article ici :

Retrouvez l'article ici

Lait maternel et lait maternel de donneuses : quelles différences ?

On sait que le lait maternel (MOM) diminue les complications chez les nourrissons prématurés et lorsqu'il n'est pas disponible, il est recommandé que les nourrissons prématurés de très faible poids à la naissance soient nourris avec du lait maternel de donneuses (DHM). En raison de l'étape de pasteurisation, de transformation et de lactation des donneurs, le DHM ne contient pas les mêmes composants nutritionnels, immunologiques et microbiens que le MOM. Cette revue résume les différences entre MOM et DHM, les effets potentiels sur les résultats de santé et les implications cliniques de ces différences. Enfin, les implications pour la recherche et la pratique clinique sont discutées. Pour en savoir plus, c’est par ici :

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Transformation du lait maternel de donneuses et son impact sur la digestion du nourrisson : une revue systématique des études in vitro et in vivo

Lorsque l'approvisionnement en lait maternel est insuffisant, le lait maternel pasteurisé de donneuses est préféré au lait maternisé pour compléter l'alimentation des nourrissons prématurés. Bien que la fourniture de lait de donneuse contribue à améliorer la tolérance alimentaire et à réduire l’entérocolite nécrosante, on pense que les modifications de sa composition et la réduction de la bioactivité au cours de la transformation contribuent au ralentissement de la croissance souvent observé chez ces nourrissons. Pour améliorer les résultats cliniques des nourrissons receveurs en maximisant la qualité du lait des donneuses, la recherche étudie actuellement des stratégies visant à optimiser tous les aspects de la transformation, y compris la mise en commun, la pasteurisation et la congélation ; cependant, les revues de cette littérature ne font généralement que résumer l'impact d'une technique de traitement sur la composition ou la bioactivité. Il manque des revues de recherches publiées portant sur l'impact de la transformation du lait des donneuses sur la digestion/absorption du nourrisson et c'était donc l'objectif de cette revue systématique de la portée, Open Science Framework ( https://doi.org/10.17605/OSF.IO/PJTMW ). Les bases de données ont été consultées pour trouver des études de recherche primaires évaluant le traitement du lait de donneuses pour diverses raisons dont l'inactivation d'agents pathogènes, et évaluant les effets ultérieurs sur la digestion/absorption du nourrisson. Les études portant sur le lait non maternel ou celles évaluant d'autres critères de jugement ont été exclues. Au total, 24 articles provenant de 12 985 dossiers examinés ont été inclus. Pour en savoir davantage sur les résultats, c’est ci-dessous :

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Au-delà de sa supériorité nutritionnelle, quel est le potentiel thérapeutique des oligosaccharides du lait humain contre l'entérocolite nécrosante et ses mécanismes sous-jacents ?

Le lait maternel est la source de nutrition la plus précieuse pour les nourrissons. La structure et la fonction des oligosaccharides du lait humain (HMO), qui sont des composants clés du lait maternel, suscitent depuis longtemps un intérêt particulier pour la recherche. Plusieurs études récentes ont montré que les HMO sont efficaces dans la prévention et le traitement de l'entérocolite nécrosante (NEC). De plus, ils pourraient être développés à l'avenir en tant que marqueurs prédictifs non invasifs pour NEC. Sur la base des résultats précédents et des fonctions bien définies des HMO, nous résumons les mécanismes de protection potentiels des HMO contre les NEC néonatals, qui comprennent : la modulation de la fonction du récepteur du signal, la promotion de la prolifération des cellules épithéliales intestinales, la réduction de l'apoptose, la restauration de la perfusion sanguine intestinale, la régulation de la prospérité microbienne et l'allégement de l'inflammation intestinale. Il a été démontré que la supplémentation en HMO est protectrice contre la NEC dans les études animales et les observations cliniques. Cela nécessite la production de masse et l'utilisation de HMO dans les préparations pour nourrissons, ce qui nécessite davantage de recherches sur la sécurité des HMO produites industriellement et la posologie appropriée dans les préparations pour nourrissons. Retrouvez cet article ici :

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Pectine et fibres alimentaires : défis et avantages anti-inflammatoires potentiels pour les prématurés et les nouveau-nés

Les pectines, une classe de fibres alimentaires abondantes dans les légumes et les fruits, suscitent un intérêt considérable en raison de leurs propriétés anti-inflammatoires potentielles. De nombreuses études ont indiqué que l’incorporation de pectines dans les préparations pour nourrissons pourrait constituer une stratégie sûre pour soulager les régurgitations et la diarrhée du nourrisson. De plus, il a été démontré que les pectines modulent la production de cytokines, l’activité des macrophages et l’expression de NF-kB, contribuant ainsi à leurs effets anti-inflammatoires. Malgré ces preuves prometteuses, les mécanismes exacts par lesquels les pectines exercent ces fonctions et la manière dont leurs caractéristiques structurelles influencent ces processus restent largement inexplorés. Ces connaissances sont particulièrement importantes dans le contexte de l'inflammation intestinale chez les bébés prématurés en développement, un aspect critique de l'entérocolite nécrosante (NEC), et chez les enfants et les adultes souffrant de maladies inflammatoires de l'intestin (MII). Notre mini-revue vise à fournir une compilation à jour de recherches pertinentes sur les effets de la pectine sur les réponses immunitaires intestinales, en se concentrant spécifiquement sur les prématurés et les nouveau-nés. En mettant en lumière les mécanismes sous-jacents et les implications des propriétés anti-inflammatoires médiées par la pectine, cette revue cherche à faire progresser nos connaissances dans ce domaine et à ouvrir la voie à de futures recherches et à d'éventuelles interventions thérapeutiques. Retrouvez cette revue de la littérature ici :

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Rôle du mycrobiote intestinal précoce sur la santé des enfants

Le microbiote intestinal humain est composé de bactéries (microbiote ou microbiome), de champignons (mycobiote ou mycobiome), de virus et d'archées, mais jusqu'ici, la plupart des recherches se sont principalement concentrées sur la composante bactérienne de cet écosystème. Outre les bactéries, il a été démontré que les champignons jouent un rôle dans la santé et les fonctions physiologiques de l’hôte. Cependant, les études sur la composition de ce mycobiote pendant la petite enfance, les facteurs susceptibles de le façonner chez le nourrisson, et les implications sur la santé et le développement de l'enfant restent limitées. Dans cette revue, les auteurs discutent des facteurs susceptibles de façonner ce mycobiote intestinal, les interactions entre les différents règnes, les impacts de ces synergies sur la santé des enfants, et soulignent les lacunes de nos connaissances actuelles sur cet écosystème. Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessous :

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